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  • Dans ce blog, Philippe Ferret vous convie à des partages, relate ses expériences et vous propose des infos et des ressources, une veille dans le domaine des plantes et des jardins.
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23 posts categorized "Notre jardin au quotidien"

12 juil

Vous avez dit répulsif ?

Gibsy et Coleus canina 'Variegata' répulsif ?

Voici une photo qui démontre la relativité de certaines réputations colportées au sujet des plantes. J'ai ainsi surpris hier notre chatte chérie, Gipsy, se prélassant dans une jardinière en préparation. Rien de bien étonnant de sa part si ce n'est qu'elle ne semble pas le moins du monde importunée par la présence, au plus près, d'une plante censée éloigner les chats: Coleus canina 'Variegata' - que vous apercevez sur cette photo entre un autre Coleus à feuilles roses et un Uncinia à feuillage roux -. Ainsi, cette plante rejoint-elle le cortège des plantes attrape - nigauds en compagnie des Euphorbia lathyris et Incarvillea delavayi censées éloigner (de combien de centimètres ?) les taupes des alentours.                  

14 mai

Chouchou et Loulou...

Chouchou_Loulou

Ce duo de bégonias familiers se plaît bien dans notre salle de bain et ne semble pas souffrir le moins du monde, comme d' autres plantes d'appartement, du changement de saison et du chauffage. Elles demandent, en fait, très peu de soins.

Je vous présente donc "Loulou" à gauche alias  Begonia 'Benitochiba' aux feuilles palmées et gracieusement panachées de rose et d'argent. Je l'ai déjà vu employé dans une jardinière à l'extérieur pour l'été. Effet exotique garanti ! Quant à "Chouchou", alias Begonia Beleaf 'Inca Fire', à droite, il est fascinant par ses feuilles entières d'un coloris uni, rouge, et d'une texture soyeuse, aux étonnants reflets moirés de guêpière coquine. Le monde des bégonias réserve décidément bien des merveilles aussi bien pour le jardin que la maison.

23 nov

Visite de madame Pic

Pic-Epeiche Dimanche, promenade matinale près de l'étang et bourrasque de première neige ! Une fois rentrés à la maison, bien au chaud, regard vers le jardin où quelques flocons volettent encore.

Un gros oiseau s'acharne nerveusement sur le tronc de notre robinier 'Twisty Baby' (qui n'a d'ailleurs de bébé que le nom). Vite je file chercher mon "Traité Rustica des oiseaux du jardin". L'excité est bien un pic et plus précisément un pic épeiche femelle, repérable à son derrière rouge. Le volatile coloré s'en donne à cœur joie sur cette écorce tendre qui ne déplaît pas, non plus, aux griffes de notre chatte Gipsy

Une mésange curieuse semble éberluée d'une telle manifestation frénétique. A la lecture, j'apprends que Monsieur Pic, au printemps, choisit un arbre creux pour tambouriner, façon marteau-piqueur, en quête de belle du voisinage et pour marquer son territoire. Notre visiteuse vient certainement du parc du château voisin ou bien de la vallée, proche elle aussi, où la végétation naturelle est préservée. La reverra-t-on un de ces jours ? Nous tendrons désormais l'oreille...


30 oct

Oiseaux quémandeurs

Hier -2° au thermomètre… ça sent l'hiver !!! De fait, ce matin lors du petit - déjeuner, les oiseaux, au dehors, commençaient leur rituel ballet aérien : premières visites aux mangeoires vides des mésanges et autres habitués sans oublier le fidèle rouge-gorge. Mais au fait, est-il solitaire et ubiquiste ou bien sont-ils plusieurs à égayer notre jardin ? Mystère ! Faute de trouver pitance, ces oiseaux semblent nous faire signe en regardant de notre côté et en se manifestant par des vols planés insistants auprès de la fenêtre. Les rôles sont inversés et nous sommes pour l'heure les acteurs de leur petit écran. Toutefois, je ne succomberais pas à leur requête appuyée. Ils ont encore nombre de graines, chenilles et vers à traquer et se mettre sous le bec. Comme je compte bien les inciter, à bon compte, à poursuivre le nettoyage du jardin, ils devront attendre un peu que le froid s'installe : ils auront, dès lors, table ouverte. 

Les coccinelles ont, quant à elles, déjà trouvé refuge, comme tous les ans, dans l'embrasure de la fenêtre du grenier. Voilà bel et bien une véritable pouponnière, un réservoir providentiel de précieux auxiliaires besogneux. L'instinct animal est vraiment admirable.

24 juil

Bégonia bonne humeur !

Aujourd'hui encore, temps variable sur la Seine - et - Marne. Les tomates sont en piteux état, les floraisons se font attendre ou bien s'avèrent parcimonieuses. Fort heureusement, une plante nous apporte un rayon de soleil quotidien, et ceci quelle que soit la météo. Le valeureux Begonia boliviensis 'Bonfire' nous offre en effet une véritable explosion de fleurs d'un orange tonique, ceci sur une plante robuste, au port gracieusement retombant. Ses feuilles allongées et ses corolles éffilées aux allures de fuchsia pleureur révèlent une grâce indéniable. Installé dans une potée rebondie et vernissée de couleur verte, en compagine d'un oxalis à feuillage acide, chartreuse et fleurs jaunes (Oxalis vulcanicola 'Molten Java') et d'un piment d'ornement à feuillage presque noir (Solanum 'Black Prince'), il trône maintenant sous nos yeux, près du puits. La vue de cette composition nous ragaillardit dorénavant chaque matin quelque soit le temps. 

  

Bonfire

Cette plante fait l'objet d'un brevet végétal, ce qui justifie son prix d'achat élevé. Que celà ne vous dissuade pourtant pas de l'acquérir car c'est un bon investissement. En effet vous pourrez profiter de sa belle vigueur et de sa longue floraison pusieurs années durant car sa souche allongée se conserve bien en hiver, tout comme ses cousins tubéreux. Le mieux est de laisser sécher le pot en automne et de faire mettre ainsi la plante en régime sec. Au printemps, il suffit de le rempoter dans un mélange riche et poreux (comme l'excellent Fertiligène pour pots et balconnières comportant hydrorétenteur et engrais à libération lente) pour s'assurer d'un spectacle quasi exotique, tonique et gai durant plusieurs mois.

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