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  • Dans ce blog, Philippe Ferret vous convie à des partages, relate ses expériences et vous propose des infos et des ressources, une veille dans le domaine des plantes et des jardins.
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14 mai

Chouchou et Loulou...

Chouchou_Loulou

Ce duo de bégonias familiers se plaît bien dans notre salle de bain et ne semble pas souffrir le moins du monde, comme d' autres plantes d'appartement, du changement de saison et du chauffage. Elles demandent, en fait, très peu de soins.

Je vous présente donc "Loulou" à gauche alias  Begonia 'Benitochiba' aux feuilles palmées et gracieusement panachées de rose et d'argent. Je l'ai déjà vu employé dans une jardinière à l'extérieur pour l'été. Effet exotique garanti ! Quant à "Chouchou", alias Begonia Beleaf 'Inca Fire', à droite, il est fascinant par ses feuilles entières d'un coloris uni, rouge, et d'une texture soyeuse, aux étonnants reflets moirés de guêpière coquine. Le monde des bégonias réserve décidément bien des merveilles aussi bien pour le jardin que la maison.

25 fév

Potagers déco, la suite ...

Vous souhaitez cette année vous adonner aux plaisirs d'un potager tout en alliant beauté et goût. Suite à la publication de mon dernier livre "Potagers déco", voici une sélection des photos qui n'ont pu être publiées faute de place. Vous y trouverez assurément l'inspiration. Cliquez sur une des page pour agrandir...


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23 fév

Fabuleuses roses de carême

HelleboresDelabroye Près de Lille, Thierry Delabroye est un hybrideur de réputation mondiale. Ses variétés d' Heuchera villosa à feuillage coloré sont ainsi largement distribués et multipliés in-vitro par milliers. Les hellébores hybrides d' orientalis ont aussi sa faveur. Aussi, il les croise inlassablement ses meilleurs géniteurs afin d'obtenir des formes et couleurs inédites. Pour preuve ce cliché de ses plus belles obtentions à découvrir actuellement à sa pépinière. >Vers les variétés et un reportage...


23 nov

Visite de madame Pic

Pic-Epeiche Dimanche, promenade matinale près de l'étang et bourrasque de première neige ! Une fois rentrés à la maison, bien au chaud, regard vers le jardin où quelques flocons volettent encore.

Un gros oiseau s'acharne nerveusement sur le tronc de notre robinier 'Twisty Baby' (qui n'a d'ailleurs de bébé que le nom). Vite je file chercher mon "Traité Rustica des oiseaux du jardin". L'excité est bien un pic et plus précisément un pic épeiche femelle, repérable à son derrière rouge. Le volatile coloré s'en donne à cœur joie sur cette écorce tendre qui ne déplaît pas, non plus, aux griffes de notre chatte Gipsy

Une mésange curieuse semble éberluée d'une telle manifestation frénétique. A la lecture, j'apprends que Monsieur Pic, au printemps, choisit un arbre creux pour tambouriner, façon marteau-piqueur, en quête de belle du voisinage et pour marquer son territoire. Notre visiteuse vient certainement du parc du château voisin ou bien de la vallée, proche elle aussi, où la végétation naturelle est préservée. La reverra-t-on un de ces jours ? Nous tendrons désormais l'oreille...


30 oct

Oiseaux quémandeurs

Hier -2° au thermomètre… ça sent l'hiver !!! De fait, ce matin lors du petit - déjeuner, les oiseaux, au dehors, commençaient leur rituel ballet aérien : premières visites aux mangeoires vides des mésanges et autres habitués sans oublier le fidèle rouge-gorge. Mais au fait, est-il solitaire et ubiquiste ou bien sont-ils plusieurs à égayer notre jardin ? Mystère ! Faute de trouver pitance, ces oiseaux semblent nous faire signe en regardant de notre côté et en se manifestant par des vols planés insistants auprès de la fenêtre. Les rôles sont inversés et nous sommes pour l'heure les acteurs de leur petit écran. Toutefois, je ne succomberais pas à leur requête appuyée. Ils ont encore nombre de graines, chenilles et vers à traquer et se mettre sous le bec. Comme je compte bien les inciter, à bon compte, à poursuivre le nettoyage du jardin, ils devront attendre un peu que le froid s'installe : ils auront, dès lors, table ouverte. 

Les coccinelles ont, quant à elles, déjà trouvé refuge, comme tous les ans, dans l'embrasure de la fenêtre du grenier. Voilà bel et bien une véritable pouponnière, un réservoir providentiel de précieux auxiliaires besogneux. L'instinct animal est vraiment admirable.

23 oct

Scène romantique ?

Plongé dans la lecture du Petit-Fûté à la rubrique d'Aix en Provence, je parcours la description des parcs avoisinants. Dans celui de La Gaude, une ligne incitant au rêve indique la présence, la réfection d'une allée dédiée à ... la chasse aux papillons. C'est un lieu spécifiquement appelé "tése". Il ne m'en fallait guère plus pour imaginer un temps, jadis, où les plaisirs des jardins étaient sans doute plus variés et romantiques qu'aujourd'hui. Consolons nous toutefois, les papillons ne sont plus en disgrâce de nos jours puisqu'une importante opération d'observation et de comptage a eu lieu cette année sous l'égide du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris etde  l'Association "Noé Conservation". Plus d'infos ici...

Pour reproduire un tel lieu onirique dans un jardin, il convient bien sûr de planter des végétaux mellifères et nectarifères, mais aussi de penser à nourrir les larves des papillons, moins regardantes il est vrai, dont certaines s'attaquent aux orties et autres plantes indigènes. D'où l'intérêt de sauvegarder, dans son jardin, un recoin sauvage.

Rectificatif: Depuis, j'ai eu l'occasion de me renseigner à propos de ces 'théses" et le rêve s'estompe quelque peu. En fait, ces recoins de parcs étaient, jadis, dévolus à la capture, à l'aide de filets, des passereaux qui y nichaient volontiers dans des massifs d'arbustes bas. Cela contribuait tout naturellement à la vie en autarcie d'un tel domaine. Depuis, l'art récent d'éluder les sujets qui peuvent fâcher permet d'enjoliver la réalité.

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